Immobilier : le prix des maisons s'envole en Loire-Atlantique

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Immobilier : le prix des maisons s'envole en Loire-Atlantique

Malgré les confinements, le prix des maisons s'envole en Loire-Atlantique. La métropole de Nantes comme le le littoral et les secteurs ruraux enregistrent de fortes hausses.

La crise sanitaire n’a pas freiné le marché des maisons. Bien au contraire ! Les prix de l’immobilier continuent de grimper en Loire-Atlantique.

Plusieurs raisons expliquent ce dynamisme. Un, dans un territoire où la démographie connaît une croissance forte, il y a toujours un déséquilibre entre l’offre et la demande.

Le département souffre d’un manque de biens à vendre.

Deux, les taux d’intérêt restent très bas. Et l’effet confinement a joué.

"Les acquéreurs ont profité du confinement pour réfléchir et affiner leur projet. La période a été un accélérateur de prise de décision".

Franck DuvertPrésident de la Chambre des notaires

Un niveau de transactions qui reste élevé

Les notaires on enregistré en 2020 33 342 transactions. Un volume en diminution de 4 % par rapport en 2019.

C’est une baisse modérée si l’on tient compte qu’il n’y a pas eu d’actes de ventes pendant les deux mois du confinement.

Dans ce volume de transactions qui reste élevé, les Franciliens représentent 16 % des acheteurs des maisons anciennes. 

Une campagne qui attire

Entre le télétravail et l’envie de nature et de calme, de nombreux urbains recherchent à acheter des biens qui se trouvent plus à la campagne.

Résultat, des petites villes du département même très éloignées de la métropole de Nantes ont vu les prix des maisons repartir à la hausse après des années de stagnation.

C’est le cas du Pays de Châteaubriant. Dans ce bassin de vie, le prix médian des maisons atteint 104 500 euros, en hausse de 4,5 %.

Même évolution au niveau du pays d’Ancenis (179 500 euros prix médian d’une maison, + 5,60 %.

Dans une métropole de Nantes où les prix des maisons atteignent 415 400 euros (+ 9,30 %), marché accessible aux cadres supérieurs, bon nombre de ménages, avec le développement du télétravail, font le pas et investissent dans les zones rurales.

Le littoral toujours très prisé

Un marché en hausse de + 8,6 % sur l’agglomération nazairienne, + 9,7 % sur le bassin d’Arthon-en-Retz, + 11,4 % sur le littoral Sud Loire, + 12,50 % sur Saint-Nazaire, + 11,4 % au niveau du pays de Pornic et + 8 % à La Baule et Pornichet.

Le secteur du littoral et de la côte continue de séduire les acheteurs, notamment franciliens et Nantais.

Dans ce coin de Loire-Atlantique prisé, les prix des maisons s’envolent. Et sont même les plus élevés du département.

C’est le cas à la Baule-Escoublac (prix médian de 460 000 euros à la baule-Escoublac), 397 500 euros à Pornichet, 370 000 euros au Pouliguen.

Un sud Loire qui a aussi la cote

Que ce soit les communes de la métropole ou de la première et deuxième couronne, tous les secteurs du sud-Loire profitent de l’embellie.

Dans le bassin de Machecoul-Clisson, le prix médian des maisons grimpe de + 11,4 % pour atteindre 188 300 euros. 

A noter que dans le Vignoble nantais, le trio des communes où l’immobilier est le plus élevé reste Basse-Goulaine (prix médian de 370 000 euros pour une maison), Haute-Goulaine (352 800 euros) et Vertou (323 000 euros).